Les amants du presbytère [Lecture du 02/01/20 au 04/01/20]

Hello mes ptits chats,

Je vous retrouve pour une nouvelle chronique. Je voulais l'écrire plus tôt, mais j'ai profité de mon copain ce week end, alors elle ne vient que maintenant.

Je prends de plus en plus de plaisir pour écrire les chroniques et je trouve ça cool de vous faire un avis vraiment constructif, un avis sur tous les points que j'ai aimés ou pas.

Aujourd'hui je vous retrouve pour un coup de coeur et le seul truc que je peux vous dire c'est « On ferait n’importe quoi par amour » une phrase totalement réelle pour ce livre.

Je vous laisse découvrir pourquoi.

Titre : Les amants du presbytère

Auteur : Marie Bernadette Dupuy

Edition : France Loisir

Résumé

Saint-Germain-de-Montbron, été 1849. Pour le plus grand bonheur des paroissiens de cette bucolique commune rurale située en Charente, un nouveau curé se présente enfin au presbytère. Or, le jeune Roland Charvaz n’a manifestement pas la vocation; il favorise de loin les conquêtes féminines au détriment de la salvation des âmes. Pour sa part, Mathilde, la jolie épouse du docteur de Salignac et mère d’un petit garçon, n’a jamais connu la passion amoureuse, du moins, jusqu'au jour où le nouveau religieux s'installe tout près de chez elle.

Dès leur première rencontre, c'est le coup de foudre et les deux amants se lancent dans une aventure torride, à l’insu de tous. Leur secret honteux ne sera pas éventé jusqu'à ce que la nouvelle domestique du curé découvre leur liaison illicite.

Scandalisée, Annie Meunier menace de tout révéler au mari trompé et à l’évêché. Elle ne sait dans quel piège elle vient de mettre les pieds, car Roland et Mathilde sont prêts à tout pour sauver leur honneur… et leur relation. Lorsque la vieille femme décède dans des circonstances mystérieuses, une enquête est ouverte par les autorités. Sûrs de leur crime parfait, Roland et Mathilde se pensent à l’abri de tout soupçon, mais ils ne savent pas qu'Annie a déjà fait des révélations troublantes à son entourage…

Enquête et procès suivront à cause de cette femme, dont la curiosité et la langue trop bien pendue ont causé la perte.

Inspiré d'une histoire vraie, ce nouveau roman de Marie-Bernadette Dupuy allie des ambiances finement dessinées à une tension constante qui explose lors d'un procès fortement médiatisé à travers toute la France.

Ma chronique

✴✴✴✴✴/ 5 (Coup de coeur)

J’ai découvert ce roman, il me semble, soit dans une boite à livre, soit chez ma tante. Je ne sais plus trop. Ça faisait donc un moment qu’il était dans ma PAL et je me suis dit pourquoi attendre plus longtemps pour le lire.

En début d'année j'ai pris la décision qu'il fallait que je le sorte et cela a été ma première lecture 2020. Et quel a été mon étonnement en découvrant la véritable histoire. Je ne m'attendais pas du tout à ça. Il est vrai que je ne lis jamais les résumés des livres, mais j'avais dû le lire pour celui-ci, car je ne l'aurais jamais pris pour sa couverture. Je me fis toujours à cette dernière et pour ce roman le résumé a fait qu'il a atterri dans ma bibliothèque.

Pour continuer dans l'histoire, l'auteur a tellement bien écrit qu'on ne peut que s'attacher aux personnages. J'ai eu beaucoup d'affection pour les deux servantes, malgré que l'une d'elle va mourir dans des circonstances mystérieuses, mais aussi pour Madame de vaise » image du livre à tous fait pour que je l'apprécie, on peut même dire adoré, à sa juste valeur. Nous sommes transportés dans un triangle amour ou rien ne finira bien, dans une enquête de police bien différente des nôtres et dans un complot ou par amour les deux amants sont près à tout, vraiment à tout pour protéger leur relation, mais aussi leurs images.

Pour écrire son roman, Marie-Bernadette Dupuy c'est inspiré d'une histoire réel ou elle a su nous amener sans problème. Malgré le langage soutenu à cause de l'époque, la compréhension était des plus simples. Elle a su transmettre des émotions tellement fortes que quand les personnages étaient tristes, je l'étais avec eux, quand ils avaient peur, j'avais le cœur qui s'emballait. C'était comme si j'étais dans le roman et que j'étais en train de participer à l'histoire. C'était vraiment bizarre,car c'est très rare que ça m'arrive à ce point.

Pour continuer dans l'histoire, l'auteur a tellement bien écrit qu'on ne peut que s'attacher aux personnages. J'ai eu beaucoup d'affection pour les deux servantes, malgré que l'une d'elle va mourir dans des circonstances mystérieuses, mais aussi pour Madame de Salignac,qui au fond, a tellement peu confiance en elle, qu'elle va chercher l'amour ailleurs pour être sûr qu'elle plaît toujours. Pour ce qui est de l'enquête policière, je n'ai pas réellement de souvenir, car elle se déroule vraiment à la fin du roman, mais de ce que ma mémoire ce rappelle elle était bien travaillée. On pouvait suivre l'enquête sans louper un morceau et voir qu'on peut toujours conter sur sa famille même si on est fautif. Je ne peux vous en dire plus sur l'histoire sinon j'en révélerais trop.

Le troisième point qui, après le titre et l'écriture du roman, m'a fait savourer ce roman c'est la leçon de vie que Marie nous transmet. Madame de Salignac qui a tous pour elle, un mari, un enfant, de l'argent et une belle maison n'est jamais contente. Elle cherche toujours plus. Pareil pour le curé, ce dernier est censé donner corps et âme à la religion, mais sachant qu'il est bel-homme, il cherche à plaire, il veut paraître, comme les coqs devant les poules, alors que normalement toutes relations lui est interdites, il veut quand même défier la vie. Les deux personnages dans un sens se ressemblent beaucoup, car ils cherchent quelque chose qu'ils n'arrivent pas à trouver dans leur vie. Et nous même dans notre vie de tous les jours on cherche à l'améliorer.

C'est quand on est sur le point de tout perdre qu'on se rend compte de ce que l'on a et de la chance que l'on a. Ce livre a tellement a apporté que je ne peux que vous le conseillez (en tout cas c'est comme ça que moi je l'ai ressenti).

Sur ces bonnes paroles je vous laisse, j'espère que cette chronique vous aura plus, j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire. Je vous retrouve très bientôt pour une nouvelle chronique.

Bisous, bisous et portez vous bien.